Les Pmettes le savent bien : lorsque l’on a une idée fixe en tête, il est difficile de l’oublier ne serait-ce qu’un instant.

Quand bien même on a une vie bien remplie avec des projets variés, le fond d’écran est toujours le même : avoir un enfant.

Je suis souvent frappée par les mots et expressions à double sens. Ou plutôt des mots et expressions tout à fait neutres prennent pour moi un double sens.

Quand au travail, on me parle de « féconder les idées », de « terreau fertile pour les projets », de « débats stériles » ou que « personne ne doit rester à quai, tout le monde doit monter dans le train de la modernité », forcément, cela me renvoie à ma double vie.

Un jour, il y a quelques semaines, j’ai pris la revue de presse de mon boulot et entouré les mots et et expressions qui me ramènent vers ma quête, vers la PMA.

Voici ce que cela donne :

murmures
Comme l’impression d’être cernée

 

 

10 commentaires sur « Murmures : quand les mots font échos aux maux »

  1. En Belgique, les plaques d’immatriculation ont un format 1 chiffre-3 lettres-3 chiffres… Je te laisse imaginer mon état lors des déplacements en voiture! Une IAC par-ci, une FIV par-là, avec leur petit dérivé d’IAD, de MIV, j’en passe et des meilleures…!

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  2. C’est vrai que chez nous les pmettes ou expmettes ça manque généralement de finitions intérieures 😉
    (je sors…)
    Quand on a un projet si important et si ancré en soi, effectivement tout nous y ramène, on ne peu pas s’en détacher. On ne peut que se forcer à aussi vivre pour le reste et pour d’autres projets.
    Après certaines finissent par atteindre le « succès » d’autres non et prennent un chemin différent. Comme on dit chez moi : « on ne sait pas où va mais on y va ! »

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  3. Intéressant ce collage. Un ptit côté cadavre exquis. 🙂
    Je n’avais pas fait attention jusqu’alors à l’omniprésence du mot fertile dans mon travail… C’est un mot que j’aime même s’il me renvoie à mon adversité.
    Gros bisous ma Simone

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