Simone va bien

Ces jours-ci, Simone a la patate. Elle est amoureuse, elle croit en une issue positive, elle est à J 16 et a fait ce qu’il faut ces derniers jours. Bref, crise d’Alzheimer classique de milieu de cycle.

Les trucs qui me font du bien en ce moment :

• Le sport : le plus dur c’est d’enfiler les baskets, après, je suis biiienn, je dors d’un vrai bon sommeil de fatigue physique, mon cerveau n’ayant plus la force de tourner en rond ;
• La lecture : dès que j’ai 10 minutes dans les transports, je dégaine un livre de poche au lieu de checker compulsivement mes courriels pro. Et vous savez quoi ? Ben ça fait du bien ;
• Le cinéma : nouveau James Bond en perspective pour demain ;
• Les promenades en vélo : la météo est une publicité géante pour la COP 21 permet des chouettes balades inespérées pour un mois de novembre ;
• Prendre les mêmes médocs tous les jours que Simon (ahhh ! l’infection rapproche les couples, so glam’), du coup, j’ai l’impression qu’on avance du même pas vers le train ;
• Le ménage (non, ne m’enfermez-pas) : dépoussiérer et nettoyer me lave de mes péchés idées noires ;
• Trier les papiers entassés depuis des plombes (non, ne m’enfermez-pas) : les piles qui diminuent libèrent mon esprit.

Les trucs qui me laissent au fond du trou et que je délaisse (un peu) en ce moment :

• Les minutes heures passées sur Candi cruche ;
• Les calculs de DPA au moindre tiraillement du bas-ventre ;
• La procrastination sur internet ;
• Imaginer que le pire va arriver ;
• Penser aux prochaines élections ;
• Re-imaginer que le pire va arriver.

Sinon, au boulot, je ne dis pas que c’est tendu, mais que c’est bizarre (j’en avais déjà un peu parlé là). La charge de travail est toujours conséquente, je suis en mode réunions de 9h à 18h et je bosse avant, après et le midi. Ça se passe super bien avec ma hiérarchie et mes équipes. Le calme avant la tempête qui s’annonce en début d’année prochaine où ladite hiérarchie risque de se faire dégager pas proprement et où je serai un peu seule au front, tel un fantassin sans artillerie. Les collègues que je croise toute la journée ont les airs du croque-mort dans Lucky Luke et ne cherchent même pas à cacher qu’ils prennent mes mesures pour mon cercueil professionnel.

Au lieu de numéroter mes abattis et ben… je m’en fous. Pour une fois, je lâche prise. Activation des modes RAB et TATC. Les journées passent à une vitesse folle, on fait des trucs le soir et le week-end. Je me projette sur la FIV 2 en début d’année prochaine. Il sera toujours temps de profiter d’un congé mat’ chercher du boulot ailleurs après.

Puisse Simone relire ce billet quand J1 se pointera, elle nous cassera un peu moins les bonbons avec sa gamberge.

J1 sait que son heure viendra